Terre de rêves

Permaculture et agroforesterie syntropique

LA PERMACULTURE

Ma rencontre avec la permaculture

En 2010, j’ai décidé de prendre l’avion pour aller parcourir les terres de Nouvelle-Zélande. Là-bas, j’ai randonné et fait du wwoofing dans des lieux de vie collectifs, dans des fermes en maraîchage biologiques et des lieux d’élevage.

Dans la 1ère ferme où je suis allé, j’ai découvert la permaculture en lisant le livre de …

Celui-ci m’a passionné et je l’ai même acheté pour le lire tranquillement durant la suite de mon voyage. Je l’ai gardé précieusement avec moi et il m’a profondément nourri et ouvert sur une nouvelle façon de voir le monde.

La permaculture pour moi, est une invitation à s’assoire et à prendre le temps d’observer. Observer là où on vit, observer les écosystèmes qui nous entourent, observer comment fait la nature pour être ce qu’elle est. La nature est complexe et diverse à la fois et nous faisons partis comme tous les animaux de cette fabuleuse nature.

Observer avant d’agir sont les maîtres mots de toute la phylosophie de ses fondateurs australien D. Holmgren et B. Mollison.

En effet, observer ne coûte rien à la planète, ne coûte pas d’énergie autre que l’utilisation de nos sens par nous-mêmes. Il y a là une véritable démarche écologique et économique car l’action de faire ne se fera qu’après observation et réflexion. Or c’est l’action qui est énergivore que ce soit en temps, en matériaux ou en ressources énergétiques.

J’ai découvert plusieurs façons d’aborder la permaculture : soit comme une manière de jardiner son potager, soit comme une manière de cultiver sa ferme en polyculture, soit comme une manière de vivre tout simplement en organisant au mieux ses espaces de vie ou soit comme une méthode pour faire les 3 en même temps !

Organiser et dessiner (designer en anglais) son lieu de vie de façon intelligente, constructive et sensible pour qu’il réponde à tous nos besoins tout en répondant à ceux de la planète en terme de biodiversité et de pérénité de ses ressources. Voilà mon leitmotiv depuis 10 ans !

Encore faut-il avoir un lieu de vie durable dans le temps pour accomplir réellement et en profondeur cette démarche. Avec l’acquisition de ce lieu, je vais enfin pouvoir réaliser ce rêve et le mettre en pratique. Cela me procure une immense joie que j’ai envie de partager avec le plus grand nombre !

Je ne vais pas prolonger cette description de la permaculture car des personnes l’ont fait bien avant moi et de façon très riche et détaillée. On peut citer notamment les français P. Et C. Hervé-Gruyer de la ferme biologique du Bec Helloin en Normandie et A. Tallin de l’atelier Les Alvéoles en Drôme.

Voici les liens de la ferme du Bec Helloin et de l’atelier Les Alvéoles :

https://www.fermedubec.com/

https://www.atelier-alveoles.fr/

L’AGROFORESTERIE SYNTROPIQUE

Introduction

L’agroforesterie syntropique est une forme d’agroforesterie mise au point par un ingénieur agonome suisse qui vit au Brésil depuis 40 ans maintenant, Ernst Götsch. Elle repose sur une diversité importante de plantes, cultivées à haute densité, dans leurs conditions optimales de lumière et de fertilité.

L’agroforesterie syntropique également appelée agroforesterie successionnelle est notamment basée sur une organisation du système dans le temps (la succession), et dans l’espace (la stratification).

La succession des plantes

En forêt, chaque plante a son propre cycle de vie : certaines ont une vitesse de croissance rapide, quand d’autres passent par un processus de croissance, de reproduction et de déclin plus lent, parfois sur de nombreuses années ou décennies.

En agriculture syntropique, les associations culturales sont organisées sur ce principe de succession et combinent des espèces aux cycles complémentaires : plantes annuelles, bisannuelles et vivaces (pérennes). D’où parfois le nom d’agroforesterie successionnelle.

Au fur et à mesure de sa maturation, le système agricole ainsi mis en place gagne en diversité et en productivité, avec une augmentation progressive de la fertilité des sols.

La stratification

En agriculture syntropique, les associations de plantes sont cultivées de façon à maximiser l’occupation de l’espace vertical, comme ce que l’on retrouve en forêt. Cela correspond à l’utilisation des différentes strates énoncées plus haut dans le chapitre permaculture.

Conclusion

L’agriculture syntropique permet la restauration de terres fortement dégradées et peu productives, en recréant un environnement arboré productif, économiquement viable, riche en biodiversité, et sans apports exogènes (fertilisants, intrants chimiques, etc.). C’est ce qu’a expérimenté E. Götsch sur son exploitation depuis les années 80.
Ce type d’agriculture, originaire des zones tropicales, commence à émerger en zone tempérée, notamment en France où il tend à se développer depuis quelques années.

Ce type d’agriculture, originaire des zones tropicales, commence à émerger en zone tempérée, notamment en France où il tend à se développer depuis quelques années.