Au départ, je souhaitais avoir mon chez-moi qui soit simplement un espace tranquille et de petite taille. En effet, j’ai bien réduit mes besoins au fil de mes pérégrinations ces dernières années et je sais maintenant pouvoir me contenter d’une faible surface habitable pour vivre.
Sauf que … je ne me voyais pas habiter tout seul sur un lieu, moi qui avait pendant tant d’années chercher à fonder un lieu de vie collectif. Progressivement en visitant des maisons à vendre, j’ai réalisé que c’était important pour moi de pouvoir accueillir.
J’ai donc cherché une maison un peu plus grande et là en visitant, je sentais qu’il y avait toujours un malaise en moi. Je me suis rappelé alors mon rêve de construire des habitats légers et de réaliser une forêt nourricière. Rêve que je nourrissais depuis de nombreuses années.
J’ai donc revu mes critères : il me fallait une maison avec des dépenses et du terrain.
J’ai visité une quinzaine de biens à vendre jusqu’à ce qu’un agent immobilier comprenne mon projet et me dise : « J’ai le lieu idéal pour vous : du bâti, un terrain attenant, un hangar, le tout à proximité de Boussac mais isolé ! «
Nous y sommes allés immédiatement et effectivement, le lieu m’a séduit.
Après une négociation âpre et malheureusement peu fructueuse, je me suis décidé à franchir le pas et j’ai signé un compromis de vente en novembre 2021.
Ensuite, il nous a fallu du temps. Entre un banquier débutant dans son métier, un notaire pointilleux, une clause de jouissance différée peu commune et des peurs de par et d’autre chez le vendeur et chez l’acquéreur, c’est-à-dire moi, cela nous a pris beaucoup de temps pour pouvoir signer l’acte notarié.
La signature a lieu. Nous sommes le 2 août 2022 et j’aurai la jouissance dans les 6 mois qui suivent.
Enfin, je vais pouvoir passer à autre chose !